Nous nous reverrons....hier

Nous nous reverrons... hier, Fabrice Nicolas.

Éditions Nuit d'Avril. Août 2005, 496 pages, 24,90 €

[Nouvelle édition remaniée]

ISBN : 2-35072-009-8

Illustration de couverture Michelle Blessemaille


PRIX DU PUBLIC de l’Armée des 12 Singes (Sfmag)

« Meilleur roman de Science Fiction »


L'histoire :

11 août 1999. Trois jeunes amis, Nico, Capucine et Bob, assistent à la fameuse éclipse de soleil. Et c’est là que le cauchemar commence…

Des milliers de personnes se retrouvent soudain projetés dans le passé, en pleine deuxième guerre mondiale. Mais quelque chose ne tourne pas rond… Pourquoi le débarquement américain en Normandie se transforme-t-il en débâcle pour les Alliés ? Pourquoi Paris est-il rasé sous les bombes allemandes ?

Contraint de fuir le XXIIe siècle, un homme s’est réfugié quelque part dans le temps. On ne sait pas qui il est ni où il se cache, mais il n’a pas choisi son époque de destination par hasard. Une chose est certaine : il ne vous aime pas et attend, tapi dans l’ombre, le moment opportun pour vous le faire savoir, et cela de la pire des manières.

Désormais, Nico, Bob et Capucine, embarqués malgré eux dans un terrible bouleversement temporel, devront tout faire pour tenter de rendre à l’histoire son cours normal.


Remarque:

Nous nous reverrons… hier a connu une précédente édition (ISBN 2-9519741-7-5) ayant donné lieu à deux tirages successifs en quantité limitée, chacun avec une couverture différente. Il reste encore quelques exemplaires du deuxième tirage (fond de couverture rouge) au prix de 23,50 € l’unité (port compris), que vous pouvez commander par courrier sur papier libre, en indiquant la référence « Hier ‘collector’ » (chèque à l’ordre des Editions Nuit d’Avril à joindre à la commande).




Nous nous reverrons... hier dans la presse :

Une œuvre magistrale. Un coup d’essai en forme de coup de maître. L’Union d’Amiens

Un ouvrage à inclure dans votre bibliothèque sans faute. Faeries

Un roman dense en rebondissements, humour et allusions historiques. Salmigondis

À la fois ludique et distrayant, ce roman est incontournable. Unexplained

Le rythme enlevé et l’évident dynamisme des deux compères réunis sous ce pseudonyme procurent un plaisir certain. L’Écran fantastique

Voilà un roman que l’on serait bien inspiré d’adapter au grand écran. Au cas où vous n’auriez pas bien saisi : “J’ai adoré, achetez-le !” Crypt’ O Goths

Cet ouvrage est, encore une fois, un vrai plaisir à lire et il doit absolument intégrer votre bibliothèque au côté des autres ouvrages de Nuit d’Avril. Les Chroniques de l’Imaginaire

Avec Nous Nous Reverrons ... Hier, l’auteur Fabrice Nicolas arrive à nous captiver de bout en bout, tout en nous fascinant pour son écriture directe et détaillée. À découvrir ! Underground Society

Un roman tordu, plein d’humour, flirtant avec la science-fiction et le thriller. lefantastique.net

Une fresque titanesque mêlant personnages réels et fictifs, mais également un cours d’histoire, une réflexion sur le devenir de l’homme… Une prouesse tant par les précieuses recherches qu’elle contient que par le style particulier, qui sert une intrigue qui vous tiendra en haleine tout au long du récit. Le Journal de Civray

Le tout est bien rythmé avec des dialogues rendant le récit dynamique, et l’on se retrouve rapidement à la fin sans avoir vu que nous avions quitté les débuts ! On ne s’ennuie jamais. Fantastinet

Le voyage dans le temps est un scénario élimé comme une vieille pellicule mais Fabrice et Nicolas parviennent à lui rendre un lustre inédit, le polissent à l’encre sympathique, le démarquent de l’ancienne machine à voyager et du robotique Terminator. À lire le temps d’une longue récré. Koikispass

Bonne pioche et bon roman, totalement distrayant. Yozone

Je veeeeeeux !

Oups, désolée, mais ça me rapelle un livre mêlant uchronie, voyage temporel, etc, que j'avais adoré ado. Tout à fait le genre que j'aime. Il est possible d'en lire un extrait quelque part ?

Je viens de finir en quelques jours. Je me permet de mettre ici mes impressions 'à chaud' (attention aux spoilers).

L'histoire est vraiment intéressante avec des révélations successives très bien dosées et un enchaînement parfaitement maîtrisé (ce qui n'est pas facile avec des voyages temporels). Le début avec l'introduction de Nico est très accrocheur et on est vite pris dans l'action.

Nico et C7 sont bien campés psychologiquement, avec plusieurs scènes très bien écrites, surtout lorsqu'ils sont seuls, d'ailleurs. On reste un peu sur sa faim avec Capucine dont j'aurais personnellement aimé partager un peu plus le point de vue (et n'y voyez là aucune allusion graveleuse). Ce sera pour la suite, j'espère.

Le personnage de Bob fait immédiatement penser à Bérurier, ce qui surprend un peu, comme le contraste initial entre le fil Nico+Bob+Capucine (avec ses éléments décalés) et les fils C7/Cross (plutôt noirs).

La description de l'effet de transformation de la réalité du monde de Cross suite à l'effet du tsunami temporel est vraiment excellente (pas très convaincante sur le plan de la logique, mais le "suspension of disbelief" fonctionne parfaitement).

Question : le neuronal est-il inspiré du 'brain pal' du 'Vieil Homme et la Guerre' de Scalzi ?

J'ai juste tiqué lorsque Nico réagit face à Wintrop. Sa colère semble plus être celle d'un gentleman outragé plutôt que du jeune homme... 'relax' (?) initialement décrit. Surtout qu'ensuite Nico devient un analyste pro, puis un soldat d'élite... un peu vite (je sais qu'il y a le neuronal, mais quand même).

C'est vraiment un point mineur. En fait, je m'attendait à ce que la fine équipe (et principalement Nico) subisse une évolution vers une maturité relative suite aux chocs subis dans la première partie, et donc que le ton humoristique devienne un peu moins San Antonionesque dans la deuxième, ce qui aurait également fait une convergence avec le style des fils C7/Cross. Nico se pose effectivement quelques bonnes questions intérieures au moment du raid en 1940, mais je trouve que celles-ci auraient été plus appropriées à son réveil en 2112, avec une phase "bon maintenant, je me prends en main".

Les armements hi-tech en 1940 font un chouai Deux Ex Machina au début, mais cela ne dure pas (à titre indicatif, j'ai fait mon service militaire dans une unité d'AMX 30 spécialisée dans le combat de nuit et je constate que les limites des équipements de vision nocturne ne semblent pas avoir beaucoup progressé en plus d'un siècle - a l'époque on allumait des chauffe-plats dans des boites de conserves planquées dans des buissons et l'ennemi ne voyait pas la différence avec le moteur d'un blindé, hé hé).

Au final, un bouquin très sympa. Bravo à tous les deux.

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